Barcelone : août 2017
La folie mégalo sectaire d'un terrorisme islamo-totalitaire d'un
autre âge que celui de nos civilisations, toujours sur ses mêmes rails de dérive haineuse paranoïde, vient encore de frapper à Barcelone, notre vivante et festive cité européenne voisine et amie.
Une pensée émue et solidaire pour toutes les victimes m'étreint bien entendu. Mais au-delà une autre me vient. Celle de continuer de ne pas tomber dans le piège pervers tendant une fois de plus à
tenter maladivement de renverser les responsabilités et "la faute" pour culpabiliser les victimes, leurs États et leurs responsables, et ainsi blanchir à bon compte la jouissance débridée impure
d'une haine bestiale primaire idéologique et coupable de l'agresseur....Toujours le même sous ses multiples facettes.
La logique totalitaire folle à support et prétexte religieux intégriste et sectaire du "c'est pas Moi c'est l'Autre" le détenteur du "mal" (parce qu'il est Autre et ternit la "pureté totale" de Mon "reflet" idéal et tout puissant que le monde entier devrait valider et partager) a encore des beaux jours chez ces illuminés d'un Idéal... obscurantistes.
Encore une fois, ne nous y trompons pas. Leur attaque résulte seulement de leur logique
totalitaire conquérante perverse qui ne supporte et ne tolère aucune différence d'avec leur Moi endoctriné et enflé. Et c'est l'écho dangereux de l'induction contagieuse du risque d'ouverture
divisante et pluraliste contra totalitaire de cette différence en eux qu'ils attaquent en nous attaquant. Ce n'est pas par le prétexte invoqué à tort de notre participation
à telle ou telle action concrète. Le simple fait de notre existence en tant que différents qui ne partagent ni ne renforcent leurs folles illusions à prétention exclusive et qui entendent bien
rester ainsi, est pour eux une dangereuse et intolérable violence faite au monolithe infatué de leur "cause" narcissique totalitaire. Un peu de modestie et de tolérance dans l'acceptation des
différences les remettraient sur les rails d'une humanité qu'ils ont perdu.