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Une catégorisation INSEE des psychologues injustement inappropriée, éparpillée et symboliquement préjudiciable à la place et au sens de ce qu'ils sont et font.

Une catégorisations INSEE des psychologues injustement inappropriée, éparpillée et symboliquement préjudiciable à la place et au sens de ce qu'ils sont et font.

 

Une catégorisations INSEE des psychologues injustement inappropriée, éparpillée et symboliquement préjudiciable à la place et au sens de ce qu'ils sont et font.

 

Le réel de l’unité, de la spécificité singulière d'analyse et de mise au travail évolutif du psychisme et de l’indépendance de la profession de psychologue est mis à mal par la symbolisation référée à d'autres champs professionnels dans lesquels son exercice serait détourné et subordonné par des catégorisations  multiples et inappropriées. Cette multiplicité est néfaste au regard de l’usage professionnel d’un titre, accompagné ou non d’un qualificatif, réservé en 1985 par une loi qui l’a pourtant voulu et posé comme unique.

 

Si le droit dispose que les catégories INSEE étayées sur les catégorisations des activités NAF ne sauraient servir de fondement à créer des droits, il n’empêche que rien ne dispose que ces catégorisations, parfois fantasques pour ce qui concerne en l’espèce les psychologues vus sous les lunettes d'autres champs professionnels institutionnalisés et tantôt rangés dans un secteur paramédical, tantôt éducatif ou para-éducatif voire d’orientation professionnelle ne saurait contredire le droit et tendre à gauchir l'identité de l'usage du titre de psychologue.

 

Celui du champ, seulement mais pleinement psychologique de leur activité propre, de leur spécificité professionnelle et de son indépendance. Ce "champ" propre reste à mieux institutionnaliser et à « nommer » en conséquence correctement dans une « nomenclature » NAF et INSEE propre, donc ainsi à symboliser dans l'ordre juridico-social par un indicateur-signifiant qui ne le contredirait pas.

 

En effet le symbolique, s’il est un moyen de traiter le réel, n’est de ce fait pas sans effet, y compris éventuellement pervers,  sur les effets de celui-ci.

 

Et d'ailleurs, c'est bien ce que les psychologues ne cessent de déplorer à titre de préjudice dommageable pour eux-mêmes et leur public usager à la place et au sens perçu de leur activité propre pour ce qui les concerne.

 

 

Sauf à être des caméléons à l’identité et aux pratiques dilués, voire détournés, et donc sauf à y perdre de leur âme singulière profonde, les psychologues ne prennent pas les couleurs des autres champs professionnels institutionnalisés dans lesquels ils sont employés à collaborer.

 

Il en va sans doute dès lors de leurs catégorisations NAF et INSEE à rectifier et unifier dans ce sens identitaire légal :  celui du titre unique réservé par la loi de leur profession indépendante de sciences humaines.

 

 

                                                                                                             Michel BERLIN avril 2024

 

 

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