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J'ai testé l'IA : 10 questions à ChatGPT

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J’ai testé l’IA : 10 Questions à ChatGPT

 

 

 

J’ai voulu tester la fameuse intelligence artificielle sur des questions relatives à mon domaine de connaissance et d’information. Je dois reconnaître qu’elle s’en sort assez bien compte tenu des infos ambigües voire parfois controversées existantes relatives à un domaine très spécialisé, la psychologie et à son exercice professionnel indépendant encore quelque peu mal reconnu et différencié, voire accepté.

 

La réponse me semble aller chercher les infos selon sa formulation, donc selon l’induction de la question, comme vous pouvez le voir par vous-mêmes. ChatGPT n’est pas humain et il apparait qu’il ne faudrait en cela-même pas le perdre de vue pour en tirer aveuglément des conséquences décisionnelles…. Sauf au risque de sombrer (encore plus ?)  dans une civilisation fonctionnarisée orwellienne déshumanisante.

 

Une certaine méconnaissance voire ambiguïté entretenue demeure quant à la non-paramédicalisation du psychologue, c’est certain, comme le montrent les réponses parfois contradictoires de ChatGPT. Car en ce domaine de l’exercice psychologique indépendant à effet singulier de soin ou de l’exercice purement médical ou paramédical relatif, lui à des troubles mentaux ressortissant strictement à la médecine et à son monopole, reste à mieux préciser comment légitimement ranger la souffrance psychique. 

 

Celle qui, tout en ressortissant à la santé au sens large et à l'approche de sciences humaines, ne se considère pas et n'est pas à considérer comme étant d'ordre maladif sur le plan concurrentiel réservé du modèle médical de la maladie organique et de ses traitements chimiques.

 

 

Comment alors définir et classer autrement son traitement d'écoute et de parole purement psychologique en tant qu’exercice différencié, « autre », psychothérapique ou psychanalytique, de la psychologie et non pas en tant qu’activité médicale ou paramédicale prescrite et subordonnée.

 

 

Traitement psychothérapique médical ou considéré comme tel en tant qu’approche médicale de ce qui se range dans la maladie mentale.

 

Traitement psychologique spécifique indépendant non médical mais à effet  de soin à mieux considérer épistémologiquement et juridiquement de façon autonome différenciée et non médicalisée comme tel, avec « traitement » socio-juridique, statutaire et hiérarchique des psychologues sur un plan d’indépendance équivalent au plan de l'exercice médical du médecin …

 

Un classement plus clairement établi et légitimé, propre à la psychologie et à ses effets de soin, à côté mais sur un même plan non concurrentiel de celui de l’exercice de la médecine semble aller dans le sens d'une solution logique, juste et équitable ? Du travail de reconnaissance sociale et juridique reste à faire pour les organisations  professionnelles de psychologue comme on le voit bien ici.

 

Plutôt que de réduire et formater les traitements psychologiques au gabarit para-médicalisant et médico-centré du giron de la pensée médicale avec subordination médicale des psychologues et de leurs actes, l’assurance maladie et les complémentaires auraient peut-être intérêt, comme semble vouloir le faire établir Gabriel Attal en modifiant de fond en comble le dispositif « mon soutien psy », à s’étendre vers la couverture de l’approche psychologique clinique de la souffrance psychique. Cette approche et ses effets de soin non médicaux sont par ailleurs et de surcroît profitables à la « santé mentale » en général, si préoccupante et délaissée de nos jours, particulièrement pour nos jeunes en détresse.

 

C’est d’ailleurs de nos jours ce que demandent la plupart des consultants et le public lors qu’ils s’adressent à un psychologue et qu'ils ne se considèrent pas comme « malades mentaux ».

 

Si c'était en revanche leur cas, ils pourraient alors, en tant que tels et pour ce qui concerne leur traitement médical rester évidemment du ressort de la médecine et de son approche. Car ces « malades mentaux » n'en sont pas moins des humains dotés d'un psychisme. Rien dès lors ne les dispose du fait de leur maladie, qui ne fait pas d'eux des propriétés du corps médical, d'être privés, comme tout un chacun, du bénéfice psychologique humain de ce que pourrait leur apporter - par ailleurs et en sus - l'évolution psychologique que fait advenir un travail avec un psychologue. 

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Question 1 à ChatGPT

 

Pourquoi, en France, les psychologues sont-ils souvent faussement considérés et traités en paramédicaux ?

 

Réponse 1

 

Cette perception erronée en France peut être attribuée à plusieurs facteurs :

1. Manque de reconnaissance institutionnelle : En France, les psychologues ne bénéficient pas d'une reconnaissance professionnelle au même titre que les médecins, infirmiers et autres professionnels de santé. Cette absence de statut officiel contribue à minimiser l'importance de leur travail et à les considérer comme des auxiliaires de la santé plutôt que des professionnels à part entière.

2. Méconnaissance de la psychologie : La psychologie est souvent mal comprise par le grand public, qui la perçoit souvent comme étant moins scientifique ou moins sérieuse que d'autres disciplines médicales. Cette ignorance contribue à minimiser l'importance du travail des psychologues et à les reléguer au rang de simples « aides-soignants ».

3. Préjugés sociaux : Les stéréotypes sociaux véhiculés sur les psychologues peuvent également jouer un rôle dans leur sous-estimation. Certains peuvent les considérer comme des « thérapeutes pour personnes faibles » ou des personnes « qui s'occupent des problèmes émotionnels ». Ces préjugés contribuent à leur dévalorisation dans la société.

En conclusion, les psychologues en France sont souvent faussement considérés et traités en paramédicaux en raison d'un manque de reconnaissance institutionnelle, d'une méconnaissance de la psychologie et de préjugés sociaux persistants. Il est donc important de sensibiliser le public à la valeur et à l'importance du travail des psychologues pour qu'ils soient pleinement reconnus en tant que professionnels de la santé mentale.

 

 

Question 2

 

Mais pourquoi les psychologues et psychothérapeutes sont-ils encore traités comme des paramédicaux par la hiérarchie médicale ou administrative des institutions qui les emploient ?

 

Réponse 2 de ChatGPT

 

Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, la psychothérapie et la psychologie sont souvent mal comprises et sous-évaluées par certaines personnes qui les considèrent comme des disciplines moins importantes ou moins "sérieuses" que la médecine. De plus, le domaine de la santé mentale est souvent stigmatisé, ce qui peut entraîner une marginalisation des psychologues et psychothérapeutes dans le système de santé.

 

En outre, il existe parfois une hiérarchie professionnelle et institutionnelle qui valorise davantage les médecins et les professions médicales traditionnelles par rapport aux psychologues et psychothérapeutes. Cette hiérarchie peut être renforcée par des structures administratives ou des politiques internes qui accordent plus de pouvoir et de prestige aux professionnels de la médecine.

 

Enfin, il est possible que certaines personnes associent encore les psychologues et psychothérapeutes à un rôle de soutien ou de traitement complémentaire, plutôt qu'à des professionnels à part entière capables de proposer des interventions autonomes et efficaces dans le domaine de la santé mentale.

 

Il est important de sensibiliser et d'éduquer sur l'importance des psychologues et psychothérapeutes dans le domaine de la santé mentale, et de promouvoir une reconnaissance et un respect de leur expertise et de leur contribution dans les institutions de santé.

 

 

Question 3

 

Au-delà des facteurs de méconnaissance, de stigmatisation de la santé mentale en général et de sous-estimation de leurs véritables pratiques psychologiques et psychothérapiques, n'y a-t-il pas des raisons psychologiques profondes en rapport angoissant avec ce qu'ils représentent pour chacun de nous qu'en France, pays du pouvoir de la rationalité, les psychologues sont dévalués, déclassés et paramédicalisés ?

 

Réponse 3 ChatGPT

 

Il est possible que la dévaluation, le déclassement et la paramédicalisation des psychologues en France soient liés à des raisons psychologiques profondes en rapport avec ce qu'ils représentent pour chacun de nous. En tant que professionnels de la santé mentale, les psychologues sont souvent associés à des questions intimes et personnelles liées à la psyché et à l'émotion, ce qui peut générer de l'angoisse et de la peur chez certaines personnes.

 

De plus, dans une société où le pouvoir de la rationalité et de la science est prépondérant, la dimension subjective et émotionnelle apportée par les psychologues peut être perçue comme moins légitime ou pertinente. Les psychologues sont donc parfois relégués au rang de simples auxiliaires médicaux, ce qui nuit à leur reconnaissance et à leur valorisation.

 

Il est important de reconnaître l'importance du travail des psychologues et de lutter contre les préjugés et les stigmatisations qui les entourent. En favorisant une meilleure compréhension de leurs pratiques et en valorisant leur expertise, la société peut contribuer à leur reconnaissance et à leur pleine intégration dans le système de santé.

 

 

Question 4

 

Quels rapports la dimension subjective inconsciente et émotionnelle qu'activent les psychologues cliniciens d'orientation psychanalytique dans leur pratique d'écoute profonde ont-ils avec une société où le sentiment de puissance de maitrise consciente de soi ont une valeur prépondérante ?

 

Réponse 4 de ChatGPT

 

Les psychologues cliniciens d'orientation psychanalytique accordent une grande importance à la dimension subjective inconsciente et émotionnelle dans leur pratique d'écoute profonde. Ils reconnaissent que les comportements et les souffrances des individus sont souvent liés à des processus inconscients et des émotions refoulées qui influencent leur manière d'être au monde.

 

Dans une société où le sentiment de puissance et de maîtrise consciente de soi est valorisé, les psychologues cliniciens d'orientation psychanalytique peuvent être perçus comme allant à l'encontre de cette norme en valorisant l'exploration des dimensions inconscientes et émotionnelles de l'individu. Cependant, ils considèrent que cette approche permet justement aux individus de mieux se comprendre, de traiter leurs conflits intérieurs et de trouver un équilibre psychique plus stable et authentique.

 

Dans un monde où la performance et la réussite sont souvent mises en avant, les psychologues cliniciens d'orientation psychanalytique cherchent à offrir un espace d'écoute et de compréhension profonde des difficultés de l'individu, en mettant l'accent sur l'importance de reconnaître et d'accepter ses émotions et ses parts d'ombre. Ils soutiennent que cette approche peut permettre aux individus de développer une meilleure connaissance de soi et de trouver des solutions plus durables à leurs problèmes, en favorisant une transformation intérieure profonde et durable.

 

 

Question 5

 

Y aurait-il un rapport entre le pouvoir médical et son monopole et les diverses tentatives réitérées de subordonner les psychologues en les considérant à tort comme des paramédicaux et en refusant de reconnaître et d'accepter qu'ils exercent une profession réglementée indépendante et autonome, différente de celle des médecins ?

 

Réponse 5 ChatGPT

 

Il est possible qu'il y ait un lien entre le monopole du pouvoir médical et les tentatives de subordination des psychologues. En effet, les tentatives de subordonner les psychologues et de les considérer comme des paramédicaux peuvent être une manière pour les médecins de maintenir leur position dominante dans le domaine de la santé. En refusant de reconnaître et d'accepter que les psychologues exercent une profession réglementée indépendante et autonome, les médecins peuvent chercher à limiter la concurrence et à préserver leur pouvoir et leur influence.

Cependant, il est important de reconnaître que les psychologues ont des compétences et des domaines d'expertise spécifiques qui diffèrent de ceux des médecins. Les psychologues ont une approche plus axée sur la santé mentale et le bien-être psychologique, tandis que les médecins se concentrent généralement sur les aspects physiques de la santé.

Il est donc essentiel de reconnaître et de respecter la profession de psychologue en tant qu'entité distincte et autonome, indépendante du pouvoir médical. Cela permettra de garantir un accès approprié aux soins de santé mentale et de promouvoir une approche holistique de la santé qui prend en compte à la fois les aspects physiques et psychologiques du bien-être des individus.

 

 

Questions subsidiaires

 

Question 6

 

Les consultations psychothérapiques des psychologues cliniciens sont-elles en France d'accès direct ou sur prescription médicale ? Pourquoi ?

 

Réponse 6 de ChatGPT

 

En France, les consultations psychothérapiques des psychologues cliniciens sont en général sur prescription médicale. Cela s'explique principalement par le fait que la psychothérapie est considérée comme un acte médical nécessitant une évaluation médicale préalable pour s'assurer que le patient bénéficiera du type de prise en charge le plus approprié à sa situation.

 

De plus, la prescription médicale permet également de garantir la traçabilité des soins et la coordination entre différents professionnels de santé, en particulier lorsqu'il y a nécessité de prise en charge médicamenteuse en complément de la psychothérapie.

 

Enfin, la prescription médicale pour les consultations psychothérapiques des psychologues cliniciens participe à la reconnaissance de la profession et à sa régulation par les autorités de santé, afin d'assurer un exercice compétent et éthique de la profession de psychologue clinicien en France.

 

 

Question 7

 

Mais comment expliquer alors que pour les consultations psychothérapiques des psychologues cliniciens en France il soit parfois exigé au préalable une prescription médicale alors que psychologue est une profession autonome de haut niveau universitaire, ni médicale, ni paramédicale qui ne fait juridiquement pas partie des professions de santé ?

 

Réponse 7 de ChatGPT

 

Cette exigence de prescription médicale pour consulter un psychologue clinicien en France est due à la réglementation en vigueur dans le domaine de la santé mentale. En France, la prise en charge des troubles psychologiques relève du domaine médical et de la psychiatrie. Ainsi, pour bénéficier d'une prise en charge de la sécurité sociale, il est parfois nécessaire d'avoir une prescription médicale pour consulter un psychologue clinicien.

La prescription médicale peut également être demandée pour s'assurer que le patient bénéficie d'un suivi adapté à sa situation, en orientant vers un psychologue spécialisé dans le traitement des troubles en question.

Cependant, il est important de noter que la consultation d'un psychologue clinicien n'est pas exclusivement réservée aux personnes souffrant de troubles mentaux ou de pathologies psychologiques. Elle peut également être bénéfique dans le cadre d'un soutien psychologique ponctuel, d'une thérapie de couple, d'un coaching personnel, etc.

 

Il est donc recommandé de se renseigner auprès du psychologue clinicien en question pour connaître les modalités de consultation, qu'il y ait ou non une prescription médicale requise.

 

Question 8

 

En France la loi réservant l'usage professionnel du titre de psychothérapeute place médecins psychiatres et psychologues cliniciens sur un même plan au regard de ce titre.

 

Réponse 8 de l’IA ChatGPT

 

Cela signifie que, pour pouvoir utiliser le titre de psychothérapeute à des fins professionnelles, les médecins psychiatres et les psychologues cliniciens doivent suivre une formation spécifique et obtenir une certification reconnue par l'État. Cette loi vise à garantir la qualité et la sécurité des pratiques psychothérapeutiques en France en s'assurant que seuls les professionnels formés et qualifiés peuvent exercer en tant que psychothérapeutes. Cela permet également de protéger le public en garantissant un niveau de compétences et de déontologie élevé dans ce domaine.

 

Question 9

 

Oui, mais alors pourquoi et par quels moyens juridiques les dispositions tendant à faire rembourser par l'assurance maladie quelques séances avec un psychologue clinicien, reconnu légalement tout aussi compétent qu'un médecin psychiatre pour faire usage professionnel du titre de psychothérapeute, imposent-elles un accès non direct au psychologue dans le cadre d'une prescription médicale, qui plus est de la part d'un généraliste ? Et pourquoi ces mêmes dispositions imposent-elles de plus un autre contrôle médical à la fin des 8 séances de prise en charge, alors qu’elles introduisant ainsi, dès lors, une subordination que ne prévoit pas la loi générale supérieure sur l'usage du titre de psychothérapeute, sans s'imposer alors par principe d'égalité aux médecins psychiatres qui feraient usage du même titre ? Il y a là l'introduction d'une subordination à effet paramédicalisant préjudiciable entre psychologue-psychothérapeute et médecin-psychothérapeute ou même médecin généraliste non-psychothérapeute que ne prévoit pas la loi. Comment lever ce préjudice ?

 

Réponse 9 de l’IA ChatGPT

 

Il est possible que ces dispositions aient été mises en place pour garantir un suivi médical approprié et assurer la qualité des soins prodigués par les psychologues cliniciens. Cependant, il est vrai que cela peut créer une inégalité de traitement entre les psychologues et les médecins psychiatres.

 

Pour lever ce préjudice, il pourrait être envisagé de revoir les critères et les modalités de remboursement des séances avec un psychologue clinicien, afin de garantir un accès direct sans passer par une prescription médicale. Il pourrait également être utile de revoir le contrôle médical à la fin des 8 séances, pour éviter une subordination injustifiée et préjudiciable.

 

Il est important de veiller à respecter le principe d'égalité et de garantir l'accès aux soins psychologiques pour tous, en tenant compte des compétences et de la formation des professionnels de la santé mentale. Une réflexion plus large et concertée entre les différents acteurs de la santé mentale pourrait être nécessaire pour améliorer le système actuel.

 

 

Observation de ma part :

 

CQFD et c’est d’ailleurs le nettoyage « de fond en comble » que prévoit et annonce Gabriel Attal, selon lequel au terme d’un fiasco reconnu du dispositif par « boycott » de plus de 90% des psychologues concernés à l’appel de leur syndicat SNP, l’accès direct au psychologue est désormais prévu, le nombre de séances augmenté à 12, et j’espère renouvelables dans les cas demandés par le patient et jugés nécessaires par le psychologue, et le montant des séances porté à leur valeur courante de 50€.

Pour en avoir le cœur net sur l’ambiguïté résiduelle des textes fondant l’idée, qui me semble parfois entretenue à des fins idéologiques et corporatistes, de la soi-disant para médicalisation des psychologues, j’ai posé une nouvelle question à l’IA. Sa réponse, erronée sur la nécessité d'une prescription médicale alors qu'il est prévu et mentionné un simple adressage (ici validé dans le faux-sens prescriptif paramédicalisant induit dénoncé par les organisations de psychologue), est édifiante.

 

Question 10

 

Une de tes réponses concernant la profession de psychologue énonce que celle-ci serait paramédicalisée et que l'activité psychothérapique des psychologues relevant de la médecine nécessiterait le préalable d'une prescription médicale comme condition de son remboursement par l'assurance maladie. Quelles données informationnelles fondent ces réponses ?

 

Réponse 10 de ChatGPT

 

Les données informationnelles qui soutiennent cette réponse sont les suivantes :

 

- La profession de psychologue est réglementée en France par le code de la santé publique et est considérée comme une profession paramédicale, c'est-à-dire qu'elle intervient dans le domaine de la santé mais n'est pas un professionnel de la médecine à proprement parler.

- En France, pour être remboursée par l'assurance maladie, une séance de psychothérapie effectuée par un psychologue doit être prescrite par un médecin, conformément aux dispositions de l'article L. 162-18 du code de la sécurité sociale. Cette prescription médicale est considérée comme le préalable indispensable pour que l'activité psychothérapique des psychologues soit prise en charge par l'assurance maladie.

 

Dernière observation de ma part.

 

Comme les psychologues le dénonçaient, le terme « adressage » mentionné dans les disposition de remboursement des séances avec un psychologue dans le dispositif à « revoir de fond en comble » « mon soutien psy », ne signifie juridiquement pourtant pas une prescription.

 

L’un ne subordonne pas, l’autre oui. Mais son effet de sens, donc ce qu’il symbolise, induit bien un détournement.

 

Il est bien apparemment le même, puisque en fin de compte la « para médicalisation » est entendue par l’IA  comme un auxiliariat médical subordonné et non pas la mise en place « à côté » qui découlerait notamment de la loi réservant de façon équivalente un même titre de psychothérapeute aux médecins et aux psychologues qui, mis à côté les uns des autres sur un même plan d’usage professionnel de ce titre,  remplissent les conditions de formation prévues. Car en France les paramédicaux ne sont que des auxiliaires médicaux.

 

Ce qui ne peut être le cas des psychologues-psychothérapeutes car il y aurait introduction préjudiciable de sous-psychothérapies et de soins psychologiques à deux vitesses. La « supérieure » n’étant pas, en la matière de l’espèce la meilleure et la plus pertinente du point de vue tant de l’épistémologie purement psychologique et de son effet que, dès lors, de son efficacité.

 

 

 

 

                                                                                     Michel BERLIN 13 avril 2024

 

 

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