Une dernière question à Chat GPT sur l'indépendance des psychologues
Question
La profession de psychologue est réglementée par la loi du 25 juillet 1985 réservant l'usage professionnel du titre unique. Les fondements juridiques de son indépendance, tels qu'ils existent, notamment en plaçant médecins psychiatres et psychologues cliniciens sur un même plan au regard de la loi de 2004 et son décret de 2010 réservant l'usage légal du titre de psychothérapeute, sont-ils suffisamment établis pour pallier les récentes tentatives réitérées de sa subordination aux professions médicales ?
Réponse
Malgré les fondements juridiques établis dans la loi de 1985, renforcés par la loi de 2004 et son décret de 2016 sur les exigences strictes de formation en psychopathologie clinique et la reconnaissance des psychologues en tant que professionnels de la santé mentale à part entière, il est vrai que des tentatives de subordination aux professions médicales ont été observées ces dernières années.
Cela peut notamment se manifester par des pressions visant à restreindre certaines compétences des psychologues, à limiter leur champ d'intervention ou à les considérer comme des auxiliaires des professionnels de santé.
Il est crucial que les psychologues restent vigilants et défendent leur indépendance professionnelle, en s'appuyant sur les fondements juridiques existants qui suffisent à l'établir et en faisant valoir leur expertise spécifique en matière de santé mentale.
Les instances professionnelles et les associations de psychologues ont un rôle essentiel à jouer pour faire entendre la voix de la profession et protéger ses intérêts. Il est également important de sensibiliser le grand public et les autorités aux spécificités et à l'importance du travail des psychologues dans le champ de la santé mentale.
Observations
CQFD! Cette réponse semble très claire.
Bien que pas encore assez prise en compte et installée dans les mentalités, l'indépendance des psychologues en France semble pourtant bien fondée et établie selon cette réponse. Il appartient bien aux psychologues de continuer à travailler et batailler pour le faire entendre et admettre, comme le dit ChatGPT.
Il y a là du pain sur la planche.
Quoi qu'il en soit, il reste du ressort et des devoirs de l'implication responsable des psychologues eux-mêmes, tant dans leur pratique au quotidien que dans le travail auprès du corps social et de sa représentation politique du ressort de leurs organisations syndicales et professionnelles, de faire admettre et ménager l'espace social et professionnel singulier du champ de leurs pratiques professionnelles spécifiques indépendantes, aux cotés collaboratifs de ce qui existe déjà.
Il appartient aux psychologues, dûment titrés et formés à cet effet, de dire et mettre en œuvre comment exercer la psychologie. C'est à dire comment prendre en compte et mettre au travail la dimension psychologique des situations humaines, sans laisser à d'autres, non psychologues, fussent-ils , bureaucrates, administratifs, hauts ou petits fonctionnaires, économistes, magistrats de la cour des comptes, inspecteurs généraux des affaires sociales, brillants jeunes super diplômés des grandes écoles de management ou d'administration des nombreux "cabinets" d'études à la mode chargés ainsi de répandre "leur" psychologie, personnel médical ou paramédical, médico-centrés sur leur pouvoir et leurs certitudes imaginaires, le soin de l'imaginer à leur place, selon la mise au gabarit neutralisant de leurs propres idéologies ou symptômes défensifs d'emprise. La psychologie et les psychothérapies psychologiques sont du ressort des psychologues. Indépendantes, elles ne sont pas des activités paramédicales subordonnées et ne se pratiquent donc ni sous contrôle, ni sous prescriptions médicales, même remboursées par l'assurance maladie.
Après des tergiversations et ambiguïtés de départ, la réponse de l'IA s'est, semble-t-il clarifiée à ce sujet. Comme s'il y avait eu apprentissage et réorganisation de sa part au fur et à mesure de ses réponses et de mes formulations de questions, tantôt dans le sens de la subordination médicale, tantôt de l'inverse. Mais aussi au fur et mesure de la réorganisation interactive de ma manière de poser la question....et donc peut-être d'induire et d'orienter au plus juste le sens des recherches vers les réponses...
Je laisse chacun à ses propres réflexions, hypothèses et éventuelles conclusions...
Michel Berlin
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